Comprendre l’écologie – Cinquième extrait
Comprendre l’écologie – Cinquième extrait

Comprendre l’écologie – Cinquième extrait

Après avoir dénoncé les méfaits, toujours commis au nom du bien, de Soros et de ses ONG, Thibault Kerlirzin nous dévoile en exclusivité les origines mystiques des Agendas 21 et 30, dont le père a aussi été le mentor de celui du Great Reset. Cinquième extrait.

5. Pour revenir sur la dernière poupée de votre question, impliquant éventuellement d’autres acteurs comme les Rockefeller, il faut savoir que sans Strong, l’Agenda 21 et les COP annuelles qui en découlent n’existeraient tout simplement pas. Avec la mise en place de cet échiquier institutionnel, on peut rigoureusement dire que Maurice Strong est à l’écologisme planétaire ce qu’est Joseph Retinger à l’Union européenne.

Mentionnons quelques-unes de ses références : figure de proue du mouvement écologiste, cofondateur du GIEC, chairman du Conseil du World Economic Forum, administrateur de la Fondation Rockefeller de 1971 à 1977 et récipiendaire du National Audubon Society Award  19, Commandeur de l’Ordre de l’Arche d’Or 20, premier directeur fondateur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à l’origine, avec l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) de la création du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC). Ce PNUE a été créé suite à la Conférence de Stockholm de 1972 que Strong a impulsée et dirigée, il est aussi l’initiateur du Sommet de Rio de 1992 et de son Agenda 21, l’ardent défenseur du New Age aux Nations Unies, le président du 4ème Congrès Mondial des Terres Sauvages 21 de 1987 qui débouchera en 1991 sur la création du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) 22 auquel appartiennent aujourd’hui 183 pays. Liste loin d’être exhaustive.

Ainsi, même si Strong est bien moins connu que Soros, c’est lui qui dictait directement la marche à suivre aux chefs d’État, sans filtre ni lobby. La Charte de la Terre, un texte « eschatologique » co-écrit par Steven Rockefeller à l’initiative de Maurice Strong, a par exemple été endossé par l’UNESCO (2003), l’IUCN (2004), le Millenium NGO Forum (2000), le World Resources Institute ou encore le WWF. Or le contenu de cette charte parle de lui-même, tel l’un de ses derniers paragraphes :

Pour bâtir une communauté universelle durable, les nations du monde doivent renouveler leur engagement envers les Nations Unies, honorer leurs obligations dans le cadre des accords internationaux existants et soutenir l’application des principes de la Charte de la Terre au moyen d’un instrument juridiquement contraignant à l’échelle internationale sur les questions d’environnement et de développement.

Charte de la Terre (page 6)

Charte de la Terre qui, selon son auteur même, est la mère de l’Agenda 21 :

À la suite de consultations et de conseils interminables, nous avons décidé de recommander au comité préparatoire que la conférence soit conçue pour produire une déclaration de principes, que j’ai proposée sous la forme d’une Charte de la Terre, et un Plan d’Action, qui a été appelé Agenda 21.

Maurice Strong – Where on Earth Are We Going?

D’ailleurs, pour faire le lien avec ma réponse quant à votre troisième question, où j’affirme que la répartition des rôles prime sur la rivalité entre nos milliardaires philanthropes, certains commandements de la Charte de la Terre sortent du cadre écologique (il s’agit donc bien d’idéologie) et ne peuvent donc être légiférés par des Sommet de la Terre décennaux ou des COP annuelles veillant à la décroissance sous prétexte de carbonne. Dès lors, ce sont d’autres ONG qui les appliqueront, telles celles sous tutelle de l’Open Society de Soros, plus que jamais simple exécutant :

  • Point 11-b (féminisme) – « Encourager la participation active des femmes dans tous les aspects de la vie économique, politique, civile, sociale et culturelle en tant que partenaires égales et à part entière, décideuses, dirigeantes et bénéficiaires. »
  • Point 12-a (communautarisme) – « Éliminer toute forme de discrimination, notamment la discrimination basée sur la couleur de peau, le sexe, l’orientation sexuelle, la religion, la langue et les origines nationales, ethniques ou sociales. »
  • Point 13-b (jeunisme ) – « Soutenir la société civile locale, régionale et mondiale et promouvoir une réelle participation de toutes les personnes et organisations intéressées dans la prise de décision. »

Collaborateur et ami ​de trois des cinq frères Rockefeller (David, Laurance, Steven), le cas Strong illustre l’impérieux recours aux sources autorisées lorsqu’il s’agit d’idéologie. Car, derrière une fortune tirée de l’industrie pétrolière et du secteur énergétique, comment comprendre les motivations écologiques 23 de cet homme autrement que par une mystique particulière, l’ayant poussé à fonder le « centre spirituel » Manitou 24 ? Comment expliquer l’Earth Council qu’il a fondé après le Sommet de la Terre de Rio de 1992 avec Klaus Schwab et l’ancien président de la Banque mondiale Robert McNamara ou encore l’objectif de la Charte de la Terre du 29 juin 2000 dont une copie a été déposée avec des Livres de Temenos dans l’Arche de l’Espoir, singerie de l’Arche de l’Alliance apparemment assez crédible pour être présentée en 2002 aux Nations Unies lors de la préparation du Sommet de la Terre de Johannesbourg 25 ?

Mais, soyons très clairs, l’action de l’ONU ne sera pas le seul objectif. Le véritable objectif de la Charte de la Terre est qu’elle devienne en fait comme les Dix Commandements, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Maurice Strong – People’s Earth Charter

Relié au Club de Rome de 1968 de son ami David Rockefeller prônant la fin de la croissance et derrière le rapport Meadows de 1972, on peut logiquement s’interroger si le Great Reset de Schwab n’est finalement pas le fameux remède de son mentor Strong au Sommet de la Terre de Rio en 1992 :

S’adressant à l’audience du Sommet de la Terre de Rio, Maurice Strong a suggéré un remède principal, selon lequel : « Nous pouvons arriver au point où le seul moyen de sauver le monde sera l’effondrement de la civilisation industrialisée. »

Guy Boulianne – La Société fabienne20. La « Croissance Intelligente » communiste

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Schwab applique les préceptes strongiens faisant de tout esclave soucieux d’améliorer sa condition un criminel en puissance :

La force qui aide les gens à se libérer de la pauvreté et à avoir une vie décente est la même qui détruit la viabilité de notre planète pour les générations futures. Les émissions qui causent le changement climatique ne sont pas seulement le résultat d’une génération d’industriels égoïstes ou de baby-boomers occidentaux. Elles sont la conséquence du désir de créer un meilleur futur pour soi.

Klaus Schwab – Stakeholder Capitalism

De fait, si Strong a eu Klaus Schwab pour « apprenti » dirigeant et que ce dernier a à son tour des sous-officiers tels que Ursula von der Leyen, Mario Draghi ou Emmanuel Macron, il en a ainsi été pour George Soros et Maurice Strong qui, sans rien ôter à leur talent et à leur extraordinaire parcours26, n’auraient jamais été les mêmes sans les soutiens des Rothschild pour Soros, et des Rockefeller pour Strong. Pour conclure votre question, on peut dire qu’à un certain niveau, c’est l’ombre qui fait la lumière.

19 – Organisation créée sur impulsion du Rockefeller Brothers Fund.

20 – Créé par le Prince Bernhard, également cofondateur du Bilderberg et le premier directeur de l’ONG de protection de l’environnement World Wide Fund for Nature (WWF) fondé par Julian Huxley.

21 – Ce 4th World Wilderness Congress eu lieu à Denver co-organisé par Edmond de Rothschild avec David Rockefeller en figure de proue (La Société fabienne, page 133, Guy Boulianne).

22 – En anglais Global Environment Facility, GEF

23 – Cas similaire à celui de John H. Loudon, président de la Royal Dutch Shell puis du WWF, l’institut écologique fondé par Julian Huxley. De même l’idée d’un Maurice Strong devenu bienveillant après une carrière dans le pétrole est difficile à croire lorsqu’on sait que celui-ci a été mouillé dans le scandale de corruption en 2005 dans l’affaire pétrole contre nourriture et que son projet American Water Development Inc. a essuyé la fronde, de populations vivant autour de Crestone, pour des raisons écologiques !

24 – Fondé en 1988, parrainé par Laurance Rockefeller, le site de la Fondation Manitou, fondée par les Strong et Rockefeller en 1977 et qui à travers lamaïsme et Tour de Babel, conjuguait œcuménisme cher à la théosophie et ziggurat, impliquant logique sacrificielle, allant avec leur malthusianisme. Quiconque s’est en outre penché sur le New Age connaît sa finalité mondialiste sous de faux airs de syncrétisme baba cool. La Fondation Manitou sise à Crestone en est l’archétype : plusieurs temples construits pour répondre à diverses spiritualités, accent mis sur l’orientalisme, New Age à tous les étages. Dans son autobiographie, Strong en fait d’ailleurs l’éloge comme étant le dernier bastion d’une humanité résiliente dans un faux exercice de prospective de son premier chapitre, Report to the Shareholders, Earth Inc., situé au 1er janvier 2031 (bien proche de l’Agenda 2030 de l’ONU, qui a pris le relais des Objectifs du millénaire pour le développement impulsés notamment par Strong). Un chapitre dans lequel, par ailleurs, il fait l’éloge d’une « dictature bienveillante ». Strong a en outre dirigé pendant plusieurs années (1979 – 1987) la Lindisfarne Association, créée via les fonds du Rockefeller Brothers Fund. Inspirée par la Noosphère de Teilhard de Chardin, cette association visait à « l’étude et la réalisation d’une nouvelle culture planétaire » et a drainé de nombreuses personnalités de renom : Gregory Bateson (influence majeure de George Soros, à en lire le fondateur de l’Open Society), Francisco J. Varela, James Lovelock (scientifique auteur de Hypothèse Gaïa et co-dirigeant de l’ONG Population Matters) qui en août 2009, au journaliste Stephen Sackur lui demandant « Alors quel est selon vous le chiffre viable que la planète Gaïa peut supporter ? » répondait « Je pense que, vivant de la manière dont nous vivons, nous ne devrions pas être plus d’un milliard, probablement moins, et c’est très important » (BBCpassage) ou encore là, en novembre 2021, commençait sa tribune intitulée « Attention : Gaia pourrait détruire les humains avant que nous ne détruisions la Terre » publiée dans The Guardian par « La COVID-19 pourrait bien avoir été un retour négatif. Gaïa fera plus d’efforts la prochaine fois avec quelque chose d’encore plus méchant. », David Spangler à qui l’on doit  cette citation « Personne n’entrera dans le Nouvel Ordre Mondial à moins qu’il ou elle ne fasse le serment de vénérer Satan. Personne ne fera partie du Nouvel Age sans recevoir une initiation luciférienne. »  (Chapitre IV de son Reflections on the Christ paru en 1978), membre de Planetary Citizens et directeur de la Findhorn Association (vivier à ésotéristes : rosicrucien, wiccan, théosophiste où Eileen et Peter Caddy se revendiquent d’Alice Bailey, fondatrice du Lucis Trust, accrédité ECOSOC à l’ONU) ainsi que Kathleen Raine. Raine a fondé la revue Temenos, puis la Temenos Academy (parrainée par le prince Charles de Galles) du nom des livres de Temenos déposés dans l’Arche de l’Espoir précitée… Raine revendique pour son académie l’influence de la spiritualité pérennialiste, un courant popularisé par deux figures éminentes de la Société théosophique (telle Alice Bailey) : Helena Blavatsky et Annie Besant, membre de la Société fabienne. Très prolixe quand il s’agit de se mettre en avant, Maurice Strong n’a rien mentionné de ce pan de son écosystème dans son autobiographie. Pourtant, la grande influence d’un Maurice Strong sur l’ONU durant plusieurs décennies (cf. son autobiographie très détaillée de ce point de vue) ou encore sur son ami Jim Wolfensohn, devenu président de la Banque Mondiale tout comme Robert McNamara, son colistier pour la Charte de la Terre dont toutes les nations éprouvent l’application de ses principes à travers les Sommets de la Terre dictant les Agendas 21 et 30, pose question quant à leurs réels mobiles.

25 – Cf. https://sallylinder.com/ark-of-hope

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