Bono, membre du Forum de Davos, cofondateur de l’ONG ONE et accessoirement chanteur de U2 a donné un concert le métro de Kiev le 8 mai dernier. Petite visite en backstage.
Bono, un fidèle de Davos
Les vedettes jouent parfois les feuilles de vigne d’autres intérêts 1. Bono figure pour sa part, à l’instar de Leonardo Di Caprio, parmi les membres du Forum de Davos. En plus d’être un fervent soutien de George Soros qu’il qualifie de « géant » 2, Bono appartient ainsi au cénacle des chefs d’orchestre du Great Reset. Depuis plusieurs années, la vice-présidente du World Economic Forum, Josette Sheeran, a d’ailleurs pour bannière de son compte Twitter une photo où elle pose avec le chanteur de U2. L’appartenance de ce dernier à Davos vient de son rôle de cofondateur de l’ONG ONE (ou ONE Campaign), dédiée à l’éradication de la pauvreté en Afrique et à des campagnes de lobbying pour un soutien au développement international, ainsi que de son spin-off (RED), consacré à la lutte contre le Sida.
Le cofondateur de ONE, Jamie Drummond, fait quant à lui partie des Young Global Leaders de Davos. Ce programme, en quelque sorte les Jeunesses davocrates, regroupe de nombreuses personnalités influentes. Nous y trouvons notamment des chefs d’État, des Premiers ministres, divers ministres et d’autres qui occupent des fonctions gouvernementales variées – ainsi que des acteurs économiques et sociétaux : Emmanuel Macron 3, Jacinda Ardern, Gabriel Attal, Sanna Marin, etc. Du côté de ONE, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, actuelle directrice de la branche française de l’ONG, est également une Young Global Leaders.
Bono et ONE, soutiens de Greta Thunberg
Voici quelques années, le Deutschland Kurier a mis en lumière que Greta Thunberg était souvent accompagnée d’une jeune femme nommée Luisa-Marie Neubauer. Depuis 2016, Neubauer est ambassadrice jeunesse de l’ONG ONE 4. En-dehors du financement de ONE par des multinationales, l’intérêt de l’ONG pour Greta Thunberg s’explique aisément lorsque nous étudions ses bailleurs de fonds – les vrais décisionnaires, dont des représentants siègent en outre au conseil d’administration. Pour prendre seulement des noms parlants, ONE est financée par des entités comme la Rockefeller Foundation 5, la Bill & Melinda Gates Foundation, ainsi que l’Open Society de George Soros.
Bono et ONE jouent ici leur rôle de pion de Davos. Greta Thunberg est en effet une invitée récurrente du World Economic Forum et une contributrice à son agenda, une sorte de version 2.0 de Severn Cullis-Suzuki, qui fut autorisée par Maurice Strong à s’exprimer sur l’environnement lors du Sommet de Rio en 1992. Bono avait d’ailleurs rendu hommage à Greta Thunberg quand celle-ci s’est exprimée à Davos, en janvier 2019. Rappelons ici que Thunberg a été « révélée » par le biais d’Ingmar Rentzhog 6, président jusqu’en 2020 du think tank Global Utmaning (i. e. Global Challenge) dont il est toujours membre. Sans surprise, Global Utmaning s’inscrit dans l’Agenda 2030 – et donc sa mise en pratique davosienne, le Great Reset. Financé entre autres par la Fondation Gates, il a pour partenaire notable le Forum de Davos et précise compter « plus de 90 consultants principaux ainsi que 20 ‘Future Thinkers’, un réseau de jeunes consultants affiliés à la communauté Global Shapers du World Economic Forum ».
1 – C’est par exemple le cas d’Angelina Jolie, membre du Council on Foreign Relations (CFR).
2 – Cf. https://www.youtube.com/watch?v=dvx6U0JUURA, à partir d’1’22’’.
3 – Emmanuel Macron que Bono a rencontré à l’Élysée après son élection en 2017.
4 – Une expérience qu’elle a désormais supprimée de son profil LinkedIn mais que l’on retrouve sur sa fiche Wikipédia.
5 – L’une des forces motrices de l’agenda écologiste depuis la fin des années 1960 où l’on se souvient de son rôle auprès du Club de Rome.
6 – Surnommé le « Mark ZuckerVert », Ingmar Rentzhog est membre du Climate Reality Project d’Al Gore dont il par ailleurs est proche.
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