Après sa réception à l’Élysée par le Young Global Leader Macron, le JT de France Télévisions a reçu Bill Gates pour son nouveau livre, Comment éviter la prochaine pandémie. L’amateurisme complaisant de Thomas Sotto a hélas laissé en jachère des questions centrales : quelles sont les réelles motivations de Gates et quelle est sa légitimité ?
Bill Gates et la moralité
En 2009, Bill Gates, David Rockefeller et Warren Buffett 1 ont organisé le Good Club, un rassemblement de milliardaires souhaitant « réduire la population mondiale », comme le titrait le Wall Street Journal. Oprah Winfrey, George Soros et Ted Turner 2 figuraient eux aussi parmi les participants. Si l’eugénisme des Rockefeller est connu, celui de Ted Turner l’est moins. En novembre 2013, il souhaitait pourtant « […] réduire la population en ayant volontairement un seul enfant par famille pendant cent ans. Ramener la population là où Paul Ehrlich 3 a dit qu’elle devrait être, soit environ deux à deux milliards et demi de personnes. »
À l’occasion du COVID, « anticipé » par les clairvoyants Bill Gates et Klaus Schwab 4 avec l’Event 201, Gates a accru ses investissements déjà massifs dans le développement de vaccins et plus particulièrement de thérapies géniques. En somme, cet eugéniste chevronné souhaite désormais sauver un maximum de personnes avec la vaccination. Pourtant, quiconque (i. e. le « complotiste ») refuse le Grand Narratif de Davos et effectue un minimum de recherches sait que le « vaccin » ARNm COVID a déjà de nombreux morts et blessés à son actif 5. Le « complotiste » se souviendra aussi que Bill Gates s’est rendu 37 fois sur l’île de Jeffrey Epstein et figure sur son livre noir, et que l’exécuteur testamentaire de Jeffrey Epstein était un ancien conseiller de la Fondation Gates, Boris Nikolic, directeur général de Biomatics Capital. Soit plusieurs éléments moralement plus que douteux, outre l’influence indue que Gates exerce.
L’influence par l’argent
Contributeur du Forum de Davos et militant du Great Reset, Bill Gates est un archétype de la puissance acquise par l’argent. Sa Gates Fondation (BMGF) est le bailleur de fonds de référence de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’elle finance à hauteur de plusieurs milliards de dollars depuis 1998 6. GAVI( l’Alliance des Vaccins), qui pilote le dispositif COVAX 7 avec l’OMS et la CEPI 8, a reçu quant à elle près de 5 milliards de dollars de la BMGF. La Gates Foundation finance en outre l’UNICEF par plusieurs centaines de millions de dollars. L’Imperial College de Londres enfin a touché environ 280 millions de dollars du milliardaire. Par la voix de Neil Ferguson, cet établissement avait annoncé des modélisations COVID apocalyptiques et contribué au confinement des pays européens 9.
En parallèle, Gates finance d’autres organisations influentes, comme Global Citizen 10. Cette ONG de droit américain est la plus présente auprès de la présidence de la Commission européenne 11. L’influence de Gates auprès de la Commission se déploie en outre à d’autres niveaux. L’outil Integrity Watch 12 rapporte que sous le mandat Juncker, la BMGF s’est classée en 1e position des meetings auprès des fonctionnaires de la Commission dans trois portefeuilles : budget et ressources humaines ; développement ; recherche, science et innovation. Sous la présidence von der Leyen, elle figure également parmi les ONG les plus présentes. Ceci, en parallèle de subventions plus ou moins généreuses que Gates accorde à des ONG européennes influentes, et de son partenariat avec la Commission pour la branche Catalyst de son initiative Breakthrough Energy 13 dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe. Liste non exhaustive 14 de ses activités loin des aspirations des peuples et sans leur demander leur avis.
1 – Le milliardaire Warren Buffett fut jusqu’à récemment vice-président de la Fondation Gates.
2 – Multi-casquettes et magnat des médias, Ted Turner a fondé en 1998, avec l’aval de son ami Maurice Strong, la Fondation des Nations Unies, qu’il préside encore à ce jour.
3 – Ecologiste eugéniste (un pléonasme récurrent) auteur de La bombe P (1968) qui traitait de la surpopulation. Il est par ailleurs, entre autres éléments de son pedigree fourni, membre honoraire du bureau de la David Suzuki Foundation et membre du comité consultatif du Population Institute, qui porte également sur les questions démographiques.
4 – Disciple revendiqué du même Maurice Strong.
5 – Pour une synthèse assez récente des données disponibles, nous renvoyons à trois messages de l’influenceuse Telegram « Momotchi » (dont nous recommandons par ailleurs le canal). Thématisés, ils proposent chacun un grand nombre de sources, de données, de faits et de documents pour mettre en perspective le narratif officiel autour du COVID : https://t.me/momotchiii/3353 (chiffres COVID manipulés / effets des vaccins COVID sur la grossesse / inefficacité des vaccins), https://t.me/momotchiii/3354 (effets secondaires des vaccins COVID), https://t.me/momotchiii/3355 (planification autour du Great Reset, de l’identité numérique, etc.). Ceci, sans compter ceux qui, de Geert Vanden Bossche à Reiner Füllmich ou Robert Malone en passant par des dizaines d’autres, ont alerté sur le danger mortel du « vaccin » COVID. Le lecteur pourra également se reporter aux données éclairantes fournies par le VAERS américain.
6 – Pour un total de près de 500 subventions.
7 – Initiative pour assurer à tous les pays un accès équitable à la vaccination COVID.
8 – Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, cofondée notamment par la Fondation Gates et le World Economic Forum. La Fondation Gates a financé la CEPI pour plus de 120 millions de dollars de la Fondation Gates.
9 – Le même Ferguson, tellement inquiet de la réalité de ses prédictions, a dû démissionné après avoir fait venir sa compagne chez lui à deux reprises en plein confinement strict. Nature a en outre rapporté que le codage ayant servi à sa simulation a été analysé par des informaticiens qui l’ont qualifié d’ « horrible » et de « totalement douteux » en raison de son nombre élevé de bugs et d’autres erreurs de programmation.a Fondation Gates.
10 – Sous son ancien nom, Global Poverty Project, et à hauteur de 46 millions de dollars.
11 – Pour son « soutien à la campagne de réponse mondiale contre le COVID », comme indiqué sur sa fiche du registre de transparence. Dans un discours, von der Leyen explicitait ce soutien : « Je suis fière de soutenir la nouvelle campagne de Global Citizen. […] Global Citizen a déjà démontré que des citoyens engagés et dévoués peuvent déplacer des montagnes. Hugh [Evans, cofondateur de l’ONG], vous avez un don unique pour rassembler les gens. Faisons-le à nouveau. Comme un monde unique. Réuni. »
12 – Lancé par la branche bruxelloise de la sorosienne Transparency International, et financé par la Commission européenne, l’Open Society Initiative for Europe (OSIFE) de George Soros, et la King Baudouin Foundation.
13 – « En Europe, nous avons la chance d’avoir une mine de scientifiques et d’innovateurs qui montrent la voie vers la décarbonation. Nous devons juste les aider à porter leurs idées sur le Marché. » Ursula von der Leyen, « Video message of President von der Leyen and Bill Gates, Founder of Breakthrough Energy », 02/06/2021.
14 – Pour plus d’éléments, voir notre rapport sur L’influence législative des ONG, pp.18-32.
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