Comprendre l’écologie – Troisième extrait
Comprendre l’écologie – Troisième extrait

Comprendre l’écologie – Troisième extrait

Après avoir dénoncé les méfaits, toujours commis au nom du bien, de Soros et de ses ONG, Thibault Kerlirzin nous dévoile en exclusivité les origines mystiques des Agendas 21 et 30, dont le père a aussi été le mentor de celui du Great Reset. Troisième extrait.

3. COVID oblige, le philanthrope Gates a-t-il doublé Soros avec sa fondation en 2020 ?

Pour avoir étudié leurs fondations, Bill Gates et George Soros ont les mêmes patrons. En 2009 déjà, Gates avait réuni Soros et d’autres milliardaires tels que Warren Buffett, Ted Turner et David Rockefeller, eux-aussi à la tête de fondations philanthropiques pour déterminer comment leur richesse permettrait de ralentir la croissance démographique mondiale et accélérer les progrès dans la santé et l’éducation 10.

Cette complémentarité philanthropique s’est encore illustrée le 19 juillet dernier avec le communiqué de presse de l’Open Society se félicitant qu’un groupe d’investisseurs mené par le Soros Economic Development Fund – branche de l’Open Society dédiée à « l’investissement responsable » – ait racheté Mologic Ltd, l’une des principales entreprises pourvoyeuses de tests PCR dans le cadre de la COVID. Or, ce groupe, Global Access Health, a pour investisseur principal la Fondation Gates 11

Ainsi, les fondations de Gates et Soros co-financent plusieurs ONG, tels ONE ou le Migration Policy Institute car même si son immigrationnisme est moins connu que celui de Soros, Gates est un fervent promoteur des migrations. En témoigne une récente étude du Center for Global Development, ONG écran de la Fondation Gates, qui appelait récemment à repeupler l’Europe avec plus de migrants extra-européens.

Signes extérieurs des subventions Gates

Pour autant, l’échelle des moyens déployés n’est pas la même entre les fondations des deux milliardaires. Une simple comparaison entre les bases de données des subventions de la Bill & Melinda Gates Foundation et de l’Open Society suffit à le souligner. Prenons l’exemple d’OXFAM (pour laquelle travailla « l’Insoumise » Manon Aubry et dont le chapitre français est présidé par Cécile Duflot). Depuis 1999, Gates a accordé 55 subventions à cette ONG. Les deux dons les plus importants (en 2015 et en 2018) représentent à eux seuls plus de 27 millions de dollars de la part de Gates. En comparaison, les subventions de l’Open Society à destination d’OXFAM se chiffrent « seulement » en dizaines ou en centaines de milliers de dollars. S’agissant de ONE, les 21 subventions accordées par Gates se chiffrent à près de 200 millions de dollars, loin devant les 500 000 $ dollars accordés par Soros en 2016… Dernier exemple : depuis 2006, l’ONG ActionAid a perçu 27 millions de dollars de la Fondation Gates, contre (certes seulement entre 2016 et 2019 selon les informations ici disponibles) un peu plus de 155 000 $ de la part de l’Open Society.

Ce fossé reflète également l’écart budgétaire entre les deux fondations. Pour leurs derniers exercices fiscaux annuels respectifs, la Fondation Bill & Melinda Gates disposait d’un budget de plus de 30 milliards de dollars, contre 1,2 milliard de dollars pour l’Open Society. Ces deux fondations sont, hors ONGE (environnementales), deux des entités les plus influentes auprès de la Commission européenne. Pour s’en faire une idée, il suffit de se reporter au classement fourni par Integrity Watch 12. En isolant les ONG au sens large, qui forment une catégorie à elles seules, nous pouvons vérifier grâce à un Top 10 des organisations fourni par Integrity Watch, quelles sont celles qui ont obtenu le plus de rendez-vous avec la Commission européenne.

Nous découvrons ainsi que la Fondation Gates arrive en tête du classement des rencontres pour les portefeuilles « Budget », « Développement », ou encore « Recherche, science et innovation », alors qu’il s’agit d’une fondation de droit américain ne disposant d’aucun siège social bruxellois.

Mais cette influence va encore plus loin. D’autres entités hors ONG largement financées par la Fondation Gates et elles aussi enregistrées sur le registre de transparence de la Commission européenne travaillent main dans la main avec celle-ci, à l’image de l’Imperial College de Londres (responsable des fausses modélisations sur la COVID avec Neil Ferguson plus de 280 millions de dollars perçus par la Fondation Gates depuis 2002) ou de GAVI, l’Alliance du vaccin (créée en 2000 au World Economic Forum de Davos). La Commission européenne est en outre très impliquée au sein de l’initiative COVAX, codirigée par quatre organisations financées par Gates : GAVI, CEPI, OMS et UNICEF 13.

Par ailleurs, plusieurs organisations présentes parmi des Top 10 de portefeuilles de la période Juncker sont subventionnées par la Fondation Gates, renforçant l’influence de celle-ci auprès de la Commission : ONE, OXFAM, CONCORD Europe, Save the Children, Deutsche Stiftung Weltbevölkerung (DSW), World Economic Forum, Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), Pandemic Action Network…

L’influence communautaire de l’Open Society prend une forme globalement similaire, mais plus solidement ancrée et étendue en raison notamment de son antériorité. Comme la Fondation Gates, l’Open Society finance une structure influente qui n’est pas une ONG, à savoir la Central European University (CEU) créée par Soros lui-même. Une lecture croisée des profils LinkedIn de plusieurs diplômés de cette université se révèle très instructive, car nous en retrouvons un certain nombre au sein des institutions européennes : Eurostat (notamment la direction générale), Parlement européen, Conseil de l’Union Européenne, passages dans des portefeuilles de la Commission comme chargé de mission ou stagiaire dit « blue book » (i. e. le programme de stages de la Commission européenne), etc. Un tableau qui vient compléter celui déjà dressé par Gregor Puppinck dans son rapport sur l’influence des réseaux Soros sur la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

La Fondation Gates, pourtant américaine, arrive première dans le Top 10 des rencontres d’ONG avec la Commission européenne entre 2014 et 2019 pour les portefeuilles « Développement », « Recherche», « Science et innovation » (de gauche à droite).

Il nous faut ensuite mentionner à nouveau Integrity Watch pour bien saisir l’emprise de Soros sur la Commission. Plusieurs Top 10 des différents portefeuilles de la même période que précitée (mandat Juncker) font en effet apparaître en bonne position l’Open Society European Policy Institute (OSEPI, branche dédiée à l’influence communautaire et enregistrée au sein du registre de transparence). L’OSEPI figure ainsi en première position pour « Mieux réglementer », en deuxième position pour « Budget » (derrière Gates), etc. Mais l’influence de l’Open Society est plus large, ce que montre comme pour la Fondation Gates une revue du financement des autres protagonistes de ces Top 10.

Pêle-mêle des ONG subventionnées par l’Open Society Foundations : Amnesty International, Human Rights Watch, European Women’s Lobby, Stichting ERGO Network, Equinet, Center for Democracy & Technology, ONE, European Network Against Racism, ILGA-Europe, Reporters Sans Frontières, Free Press Unlimited, EuroMed Rights, International Crisis Group, ou encore Transparency International (dont l’influence est telle auprès de la Commission que cette dernière s’appuie régulièrement sur l’Indice de la Perception de la Corruption de Transparency International et sur ses Integrity Pacts qui disposent même d’une page dédiée sur le site de la Commission). Liste non exhaustive.

Ces deux indices conjugués à l’expulsion de la Russie des ONG liées à la Société ouverte, de leur récurrence dans le Baromètre des ONG et l’absence de données francophones face aux activités de Soros m’ont logiquement amené à chercher et rassembler les informations officielles, la plupart anglophones. Qu’il s’agisse de l’orchestration de la crise des migrants, de la déstabilisation de régimes politiques, des innombrables financements de médias et d’ONG, de lobbying institutionnel sur les plus hautes instances européennes ou des attaques contre les monnaies souveraines, ces éléments m’ont permis, avec cet ami, de proposer la première conférence française sur L’Empire Soros en avril 2016. Puis les mois suivants, actualité oblige, cette masse de données a été enrichie, annotée et cartographiée 7 à travers 25 articles publiés sur Soros Connection 8 de fin 2016 à l’élection d’Emmanuel Macron de mai 2017. Articles dont j’ai retrouvé certains morceaux et notes remaniés dans un ouvrage paru à l’Automne 2018 9.

10 – Cf. l’article Billionaire club in bid to curb overpopulation | The Sunday Times (thetimes.co.uk). A savoir que Ted Turner et David Rockefeller sont amis avec Maurice Strong.

11 – Cf. http://www.ghif.com/sponsors-partners/

12 – Créé par Transparency International et co-financé par l’Open SocietyIntegrity Watch est un outil dynamique qui construit de manière interactive sa base de données notamment à partir des informations fournies par les entités enregistrées sur le registre de transparence de la Commission européenne. Toutefois, pour des raisons apparemment techniques, l’outil ne permet plus de se reporter aux meetings entre 2014 et 2019 sous le mandat Juncker. Heureusement, ces données peuvent être restituées via la Wayback Machine.

13 – Cf. https://www.gavi.org/fr/actualites/media-room/declaration-commune-de-covax-sur-les-previsions-dapprovisionnement-pour-2021

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