Après avoir dénoncé les méfaits, toujours commis au nom du bien, de Soros et de ses ONG, Thibault Kerlirzin nous dévoile en exclusivité les origines mystiques des Agendas 21 et 30, dont le père a aussi été le mentor de celui du Great Reset. Premier extrait.
1. Bonjour Thibault Kerlirzin. Dans l’introduction de Soros l’impérial, vous revenez sur l’écologie et l’ombre de Soros planant derrière Greta Thunberg…
Merci à Noaches pour votre intérêt. Commençons par les COP (Conference Of the Parties, i. e. Conférence des Etats signataires), car la présence de Soros y est antérieure à celle de Greta Thunberg lors des COP24 et COP25 de décembre 2018 et 2019. Prenons ainsi 2015, avec la COP21 de Paris qui donna lieu à l’Accord du même nom. Rappelons qu’en octobre 2009, Soros déclara son engagement en faveur d’une organisation dédiée à la transition énergétique, qu’il voyait alors comme un levier en termes de business. Il investit un milliard de dollars de sa fortune personnelle en faveur des énergies renouvelables et créa la Climate Policy Initiative (CPI), officiellement destinée à améliorer les pratiques mondiales notamment dans le domaine énergétique. La mission déclarée de la CPI est en outre d’« aider les gouvernements, les entreprises, et les institutions financières à conduire la croissance tout en répondant au risque climatique ». En 2015, la Climate Policy Initiative (qui a par ailleurs créé une branche nommée Global Landscape of Climate Finance) dirigée par Stewart J. Paperin (président émérite du Soros Economic Development Fund et vice-président des Fondations Soros depuis 18 ans) se montra très présente à la COP21, intervenant dans une vingtaine d’ateliers-conférences. D’ailleurs, une fois le sommet clos, le président Thomas Heller de la CPI se félicita de l’Accord de Paris.
Greta Thunberg est arrivée bien après cette COP et les précédentes. Mais peut-être convient-il d’expliquer tout d’abord là encore pourquoi les milieux d’information alternatifs lient Greta Thunberg à George Soros 1. Thunberg est en effet très souvent accompagnée de Luisa-Marie Neubauer, une ambassadrice jeunesse de l’ONG ONE, entre autres financée par l’Open Society et la Fondation Gates, et cofondée par leur homme de paille Bono, le chanteur de U2 2.
ONE vise principalement à lutter contre l’extrême pauvreté en Afrique et est parvenue à faire voter l’Electrify Africa Act au Congrès américain en 2016, en faveur de l’électrification du continent africain. Avant même cette loi, un plan nommé Power Africa avait été développé par l’OPIC (Société américaine de promotion des investissements à l’étranger) en collaboration avec Soros. Il prévoyait, selon un document de l’USAID (faux nez humanitaire de la CIA) intitulé sobrement « La feuille de route. Un guide pour atteindre 30 000 mégawatts et 60 millions de connexions », d’accroître de 30 000 MW la capacité de production sur l’ensemble du continent africain, principalement au moyen de gaz naturel et d’énergies renouvelables. Rappelons-nous par ailleurs que pendant la campagne présidentielle française de 2017, les ambassadeurs jeunesse de ONE étaient venus faire signer aux candidats un engagement en faveur de l’Afrique. Ce n’est d’ailleurs pas en tant que chanteur de U2 que Bono, qualifiant Soros de « géant », a été accueilli à l’Élysée par Macron 3, Or le conseil d’administration de ONE est composé de personnes bien moins débonnaires telles que la directrice de Facebook Sheryl Sandberg, Joe Cerrell, administrateur de la Fondation Gates, ou encore Morton Halperin, fidèle de Soros et conseiller de l’Open Society Foundations.
En dernier lieu, si l’alibi Greta Thunberg a fonctionné au point de devenir contributrice aux agendas de Davos pour les années 2020 et 2021 4, une autre caution de la jeunesse avait déjà été utilisée au Sommet de la Terre de Rio où Severn Cullis-Suzuki, alors âgée de douze ans, tint un discours environnementaliste à la tribune en 1992 comme Greta en 2018 à la COP24, l’arrogance en moins. Pour la petite histoire, Severn est la fille du généticien et activiste écologiste canadien David Suzuki, fondateur en 1990 de la David Suzuki Foundation et invité par un certain Maurice Strong 5.
- Comprendre l’écologie – Deuxième extrait
- Comprendre l’écologie – Troisième extrait
- Comprendre l’écologie – Quatrième extrait
- Comprendre l’écologie – Cinquième extrait
- Comprendre l’écologie – Synthèse
- Comprendre l’écologie – Bonus
1 – Nous devons cette découverte au journal allemand Deutschland Kurier, reprise notamment par le site suisse Les Observateurs.
2 – La mise en avant de stars est un classique de l’ingénierie du consentement ; on a pu voir le casting de Game of Thrones s’associer à l’International Rescue Committee pour les migrants, ou pour Greenpeace Lambert Wilson et Marion Cotillard en France, jusqu’à l’actrice Julie Estelle – The Raid 2, The Night Comes For Us – en Indonésie. Bono est quant à lui mis très en avant par la cause mondialiste, comme en en témoignent sa tribune au World Economic Forum en février 2019 ou sa proximité mise en avant sur Twitter par sa vice-présidente Josette Sheeran.
3 – Pour revenir sur l’élection de Macron, les réseaux Soros avaient d’ailleurs, vous vous en souvenez sûrement, contribué discrètement à une ingérence informationnelle sous prétexte de lutte contre les « fake news » pendant la campagne. L’initiative était portée par le Google News Lab et First Draft, dont 12 organisations partenaires sont des proxys de l’Open Society : WITNESS, Politifact, Global Voices, PR Watch, ProPublica, etc. De son côté, ONE et trois autres ONG (dont CARE, financée par l’Open Society) avaient implémenté un « comparateur de programmes » chargé d’étudier les propositions des candidats français dans le domaine de l’aide au développement. Cf. cet article publié en février 2017 sur Soros Connection. Ceci est toujours d’actualité puisque Soros et Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, viennent d’annoncer le financement de Good Information pour « lutter contre la désinformation en ligne ».
4 – Cf. https://www.weforum.org/agenda/authors/greta-thunberg
5 – Dans son autobiographie, le généticien David Suzuki révèle que c’est ce Strong, qui deviendra membre honoraire du Bureau directeur de la David Suzuki Fondation, organisateur du Sommet de Rio qui a insisté pour que Severn vienne à la tribune. Cf. l’autobiographie de David Suzuki.
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