Pass carbone — Huitième partie :  Carbon coin
Pass carbone — Huitième partie : Carbon coin

Pass carbone — Huitième partie : Carbon coin

Alors que Davos prépare les peuples à l’adoption du pass carbone, il nous a cru bon d’en révéler les origines et enjeux dans un article en huit parties, voici la dernière.

Dans The Great Narrative, Klaus Schwab et Thierry Malleret déclinent leur dystopie en sept grandes thématiques qui doivent parachever le Great Reset. Leur deuxième thème, « imagination et innovation », propose notamment de verdir le système financier. Pour ce faire, le duo promeut le « carbon quantitative easing » (planche à billets carbone) et s’inspire pour cela du roman de science-fiction The Ministry for the Future, écrit en 2020 par un certain Kim Stanley Robinson, que l’on peut aisément ranger parmi les écologistes utopistes. Dans ce dernier, une cryptomonnaie, le carbon coin, est mise en avant comme solution pour financer la décarbonation, tout en bénéficiant pour ce faire du soutien des banques centrales mondiales.

Le livre de Robinson n’est pas une référence seulement pour le duo Schwab et Malleret. Sa première de couverture nous informe qu’il a été  « l’un des livres de l’année favoris de Barack Obama ». En août 2022, une contributrice au Forum de Davos publiait un article sur cinq livres recommandés par Bill Gates pour nous « ouvrir l’esprit ». The Ministry for the Future en fait partie.

Malheureusement, tout est fictif

Aux côtés de Frank, un autre personnage principal est Mary Murphy, une diplomate qui dirige le ministère fictif du futur, une organisation créée par les Nations Unies lorsque les signataires de l’Accord de Paris sur le climat n’atteignent pas leurs objectifs. Leur mission est « de défendre les futures générations de citoyens du monde, dont les droits, tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, sont aussi valables que les nôtres ». Ce que cela signifie vraiment, c’est qu’ils sont chargés de tout faire pour lutter contre le changement climatique et sauver l’humanité. Et à la fin du livre, sans en dévoiler trop, ils rencontrent un certain succès.

Résumé du roman Le Ministère de l’avenir Site de Bill Gates

Mais Kim Stanley Robinson (KSR) n’est pas l’inventeur de cette idée. Comme il l’écrit dans son roman et comme le rappellent S&M dans The Great Narrative (note 120), elle fut impulsée par Delton Chen, un ingénieur civil australien. Son carbon coin rémunérerait ceux qui mettent fin aux émissions carbone et / ou enlèvent le carbone de l’atmosphère (la fameuse capture carbone).

De Delton Chen à Davos

En 2014, Chen a fondé l’initiative Global Carbon Reward (GCR), qu’il présente comme un projet de politique climatique mené par les citoyens, et comme un outil en faveur de la stabilisation du climat et de l’Accord de Paris de 2015. Concomitamment, il est directeur de projet chez Inquiring Systems, qui parraine financièrement GCR. Cette organisation dédiée au financement de projets émane de professeurs de l’Université californienne de Berkeley et revendique également travailler à un avenir « régénérateur » 1.

Mais son profil LinkedIn rapporte les autres affiliations de Chen. Depuis 2013, il est ainsi animateur (en Australie) du Climate Reality Project, fondé et dirigé par le faussaire Al Gore, membre du directoire de Davos et fondateur de Generation Investment Management (GIM), une structure de business vert qui permet à Gore de brasser une somme d’argent indécente.

Depuis juin 2015, Delton Chen est également chercheur associé au projet Drawdown. La première couverture du livre lié à ce projet est particulièrement instructive, entre autres parce qu’elle définit Drawdown comme « le plan le plus complet jamais proposé pour inverser le réchauffement climatique ». Nous apprenons dans le même temps qu’il est publié par Paul Hawken, fondateur du projet Drawdown, une organisation dont le directoire accueille notamment Laura Turner Seydel, fille de Ted Turner, partisan radical d’une réduction démographique mondiale, ainsi que le Dr Jonathan Woetzel, associé senior chez McKinsey, directeur du McKinsey Global Institute (think tank du cabinet), et co-chairman de l’Urban China Initiative. Affilié à Davos, Paul Hawken est en outre le fondateur et le directeur exécutif du projet Regeneration – titre sous lequel Davos le présente – et membre du Global Future Council on the Future of Phlanthropy for Climate and Nature du WEF. Le site de Regeneration entend aborder tous les domaines liés à l’environnement (voire à l’écologie), de la finance climatique à l’industrie du vêtement, de l’éducation des filles aux récifs coralliens, du compost aux villes du quart d’heure 2.

Sans nous attarder sur les autres nombreuses affiliations de Paul Hawken (Planned Parenthood, Earth Day Network, Global Business Network…), notons deux noms : le San Francisco Zen Center dont il fut un soutien de poids, et la Circle of Life Foundation où il siégea au bureau consultatif. L’orientation profondément New Age de ces derniers permet en effet de déceler la filiation intellectuelle de Paul Hawken et son appartenance au millénarisme écologiste.

Global Carbon Reward

Les éléments de langage de l’organisation de Delton Chen, qui comme toute structure de ce type fait référence aux travaux du GIEC, sont assez typiques : résoudre la crise climatique, rééquilibrer l’économie, et coordonner les parties prenantes (stakeholders). Un terme qui fait directement écho au stakeholder capitalism vendu par Klaus Schwab. Comme avec Hawken mais aussi Laura Storm dont nous avons déjà parlé avec Sustainia, l’idée de régénération est prépondérante, ici au travers du système financier qui serait l’outil principal pour atteindre les objectifs écologiques. L’une des étapes du plan de développement de GCR (2021-2025) passe par le développement de partenariats avec des ONG internationales, ainsi que des échanges avec des décideurs politiques et un développement international de GCR. À terme (après 2025), la structure de Delton Chen entend proposer un traité international en faveur de la réduction des émissions carbone et en faveur de l’absorption du carbone dans l’atmosphère.

Le plus important demeure toutefois l’idée de Chen quant à une monnaie adossée au carbone. Il précise d’ailleurs que l’idée de son initiative « puise son origine dans l’idée qu’une monnaie carbone 3 peut être employée pour financer et mobiliser des actions climatiques à travers la planète. Il s’avère qu’une monnaie carbone peut jouer de nombreux rôles différents, y compris en tant que stimulant économique, en tant que moyen de payer les services écosystémiques et en tant qu’investissement à long terme. Le marché de récompense — qui sera fondé sur la monnaie carbone — différera sensiblement des marchés du carbone existants car il n’impliquera aucune compensation carbone. Notre mission est de raconter une nouvelle histoire sur la façon dont nous pouvons résoudre la crise climatique avec un Global Carbon Reward. » Chen précise ensuite qu’il a conçu la politique monétaire du Carbon quantitative easing, mécanisme de financement promu par son organisation. Dit autrement, la planche à billets pour acheter de la monnaie carbone 4.

Cette politique suppose une réinitialisation, déjà visible dans le logo de GCR, ce que confirme l’organisation. Si le terme de « reboot » est ici préféré à celui de « reset », l’idée est bien de s’appuyer sur le GCR pour réinitialiser l’économie mondiale « afin de stabiliser le climat et de protéger l’écosystème planétaire ». Le logo, lit-on, comporte en outre 17 couleurs, qui correspondent aux 17 ODD de l’Agenda 2030, avec le GCR qui s’inscrit principalement dans l’ODD 13, i. e. l’action climatique.

Fonctionnement de la devise carbone

Le GCR fournit un long déroulé du fonctionnement – souhaité – de sa monnaie carbone. Cette dernière deviendrait une nouvelle monnaie représentative car elle correspondrait à du carbone atténué. Les carbon coins s’appuieraient sur des obligations sur un siècle, avec des garanties de retour sur investissement. Modestement (ou pas), le GCR la compare à une sorte d’étalon-or et attribue à la monnaie carbone quatre fonctions :

  • Unité de compte (mesure) : chaque unité de monnaie carbone représentera une tonne de CO2 compensée pour une durée de cent ans.
  • Moyen d’échange : dénuée de cours légal, elle n’en sera pas un. Incitative, elle fonctionnera comme un actif financier.
  • Réserve de valeur : il est ici question de semi-gestion, de prix plancher, de taux de change. Le point intéressant repose sur la fixation du prix plancher de la monnaie carbone par un protocole monétaire international, le Carbon Quantitative Easing.
  • Accord social (norme) : cette monnaie carbone servirait d’outil pour implémenter un nouvel accord social (élément de langage déjà repris sur d’autres points dans The Great Narrative). Le GCR précise par ailleurs que la monnaie définira « la qualité de services de compensation carbone récompensées par la monnaie carbone, et elle déterminera la valeur économique minimale qui doit être émise comme récompense ».

Vient ensuite une explication sur le prix de récompense carbone, la fourniture de devises et la demande de change. La fourniture de devises fait directement écho à Jean-Marc Jancovici (sans le citer), puisqu’il est précisé que « l’offre de monnaie carbone sera égale à la masse nette cumulée des gaz à effet de serre (c’est-à-dire, le bilan carbone) divisé par l’unité de compte », et :

Le bilan carbone sera subjectif car il sera fonction des niveaux de référence des émissions prescrits et d’autres variables qui seront nécessaires comme intrants dans l’évaluation des réductions d’émissions et de l’élimination du dioxyde de carbone.

Site du Carbon currency

La demande de change, pour sa part, s’adossera censément à une autorité supranationale « mandatée pour mettre en œuvre la norme d’échange de carbone » 5. L’artifice financier et l’escroquerie récurrente de projections appuyées sur des modélisations sont la clé de voûte de ce système : « L’autorité supranationale veillera à ce que la monnaie carbone atteigne une valeur suffisante pour réaliser l’ambition principale de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, et l’objectif climatique réel sera défini en termes de changements moyens de température de surface et de leur probabilité d’occurrence. »

La récompense se traduira en nouvelle monnaie carbone émise, toute émission étant par ailleurs consignée dans « un grand livre numérique ». L’approvisionnement dans cette nouvelle devise se fera pour trois types de compensation climatique : une énergie plus propre, une entreprise plus propre, et l’élimination du carbone.

L’objectif du GCR est, au moyen d’une lame de fond, de faire infuser sa monnaie carbone par tous les pays et d’y associer de gré (en réalité, progressivement, de force), les banques centrales nationales : « lorsque les banques centrales achètent la monnaie carbone pour souscrire la garantie, ces banques centrales échangeront une partie de leur monnaie nationale fiduciaire contre de la monnaie carbone et accumuleront de la monnaie carbone dans leurs bilans. Toutes les banques centrales — pas seulement les États-Unis. La Réserve fédérale — sera invitée à entreprendre ces swaps de devises afin que l’inflation monétaire puisse être répartie aussi uniformément que possible dans l’ensemble du système financier mondial. L’allocation idéale des achats de devises entre les banques centrales sera basée sur la taille relative de l’économie de chaque pays. Il s’agit de réaliser une inflation monétaire bénigne et des capitaux propres internationaux basés sur principe d’assurance préventive. »

Quant aux membres, conseillers, ou « amis » de GCR, nous renverrons directement à la page dédiée. Les profils sont ou ont été actifs dans des organisations dont le nom n’est pas forcément connu en France. Cela ne veut pas dire pour autant que nous n’y retrouvons pas des noms qui interpellent. Citons les deux noms associés à Chen dans la note 120 de The Great Narrative déjà mentionnée. L’un des « amis » de GCR, et notamment à son origine, est un certain Jonathan Cloud. Il est présenté comme le directeur exécutif de l’ONG éco-alarmiste Possible Planet, où figure par exemple un certain Joel Rothschild. Cloud a par ailleurs travaillé pour le gouvernement canadien – à l’instar de Maurice Strong 6. L’autre « ami » cité, lui aussi à l’origine de GCR, est Joël van der Beeke. Il est entre autres membre d’Economists for Peace & Security. Cette structure américaine est coprésidée par Linda Bilmes, qui travaille de longue date pour le gouvernement américain. Le bureau des administrateurs accueille pour sa part Oscar Arias, ancien président du Costa-Rica et membre du Global Footprint Network. Par le passé, on y trouvait également Robert MacNamara, ancien secrétaire à la Défense américain. 

Kim Stanley Robinson et The Ministry for the Future

Avec son best-seller, Kim Stanley Robinson (KSR) a grandement contribué à populariser l’idée d’un carbon coin dans les cénacles des décideurs non-élus. GreenBlue, une structure qui se présente comme dédiée à l’environnement et à but non lucratif, fournit une présentation de Robinson, qui permet de cerner une partie du personnage : auteur de science-fiction best-seller pour le New York Times (comme Peter S. Goodman, auteur de Davos Man), multi-récompensé, a écrit plus de vingt livres et de nombreuses nouvelles, nommé « Héros de l’Environnement » en 2008 par Times Magazine, le journal aux couvertures tellement « visionnaires », dira-t-on. Plus complète, sa notice Wikipédia en anglais nous apprend par exemple qu’il a été nommé Muir Environmental Fellow en 2011 par le John Muir College. Tout un symbole, puisque John Muir a fondé le Sierra Club, la plus vieille organisation environnementaliste américaine.

Mais la vraie philosophie de KSR est révélée au travers d’un article qu’il a écrit pour The Guardian, le 20 mars 2018 : « Empty half the Earth of its humans. It’s the only way to save the planet. » Dans cet article, KSR s’appuie notamment sur le Jour du Dépassement du Global Footprint Network pour affirmer que l’humanité consomme trop de ressources. Il reprend également le concept fumeux de Sixième Extinction.

Pour autant, par « vider la Terre », KSR ne parle pas de tuer la moitié de la population mondiale. Il préconise plutôt de regrouper les humains dans les villes, pour créer un Wilderness gigantesque à l’échelle mondiale, conformément aux recommandations d’Edward O. Wilson (voir notre note 2) dans son livre Half Earth (2016). On retrouve cette philosophie au sein de l’ONG Nature Needs Half, lancée en 2009 par la WILD Foundation lors du 9e Congrès international sur le Wilderness (Wild 9) 7.

L’approche de KSR fait écho aux principes de la Charte de la Terre et à l’Agenda 2030 : pour que ce projet soit viable, les villes doivent être « vertes », les transports et la production d’énergie sont à décarboner, la justice doit garantir le droit des femmes, etc.

Pour le carbon coin de son roman, l’article de GreenBlue rappelle toutefois que KSR formule des propositions distinctes de GCR, en proposant par exemple d’utiliser le carbon coin pour payer les entreprises extractives d’énergies fossiles afin qu’elles laissent ces énergies dans le sol tandis que l’organisation de Delton Chen « vise à décarboner le mix énergétique tout en réduisant la demande pour les énergies fossiles », au travers d’incitations et de récompenses (carotte et bâton).

Le livre de KSR constitue un fort plaidoyer en faveur du carbon coin, et explique dans le détail l’approche de Delton Chen. Le business que cette approche représente est exposé, par exemple lorsque KSR rapporte que cette pratique se traduirait par la création d’une industrie du monitoring et de la certification pour délivrer un « coin » ou une fraction de celui-ci (certification fournie par le Ministry for the Future). Cette industrie, écrit-il, pourrait fonctionner selon les principes de l’association public-privé, à l’instar des actuelles agences de cotation 8. Mais surtout, souligne KSR, le carbon coin dispose du potentiel de devenir la devise la plus puissante au monde :

Les monnaies classiques flottent les unes contre les autres sur les marchés de change, mais si une monnaie est garantie de croître en valeur à travers le temps quoiqu’il arrive, alors elle deviendra plus intéressante pour les investisseurs. Elle restera toujours forte sur le marché des monnaies car elle dispose d’une garantie horodatée d’une croissance en valeur. Conçu de la sorte, le carbon coin finirait par remplacer le dollar américain comme devise internationale de référence, ce qui le renforcerait encore plus. 9

Kim Stanley Robinson – The Ministry for the Future

En fin de compte, dans son livre, Kim Stanley Robinson anticipe un succès du carbon coin, qui deviendra la référence de la congruence du Wilderness et de l’éco-business. Beaucoup d’argent sera ainsi dépensé pour la restauration des paysages, l’agriculture régénérative, la reforestation, le charbon végétal, les lits de varech, ainsi que la capture et le stockage direct de CO2 10.

1 – Les projets financés sont de nature variée. Nous remarquons quelques projets New Age, ainsi qu’un soutien en faveur des écrits d’Emma Goldman, anarchiste pro-avortement qui a lutté à ce titre aux côtés de Margaret Sanger. Cette dernière écrivit d’ailleurs dans les colonnes de Mother Earth, le journal d’Emma Goldman.

2 – À l’image d’un Maurice Strong ou d’un Jonathon Porritt, le CV de Paul Hawken est bien plus étoffé, comme nous l’apprend l’incontournable site Sourcewatch. Hawken a en effet siégé au bureau de plusieurs organisations environnementalistes. Par exemple, chez Conservation International, une ONG particulièrement active sur les questions du Wilderness et de la financiarisation des services de la nature à l’homme (ex-services écosystémiques). Il s’agit de la même Conservation International qui propose aujourd’hui un calculateur d’empreinte carbone individuelle. Hawken a également siégé chez Friends of the Earth, ONG néo-malthusienne dont l’une des références reste The Population Bomb de Paul Ehrlich, l’un des patrons de l’ONG eugéniste Population Matters (ex-Optimum Population Trust) mais aussi cofondateur de Population Connection (ex-Zero Population Growth). On a également pu trouver Hawken chez la National Audubon Society, une organisation méconnue en France mais qui constitue l’un des plus importants lobbies verts outre-Atlantique. Pendant longtemps d’ailleurs, elle a constitué l’un des bras armés de l’influence de la famille Rockefeller. Dans le déroulé chronologique de ses activités, le Rockefeller Brothers Fund précise la nature de cette relation : « Encouragée par le RBF, la National Audubon Society est devenue un chef de file de l’éducation environnementale de 1957 à 1977. Durant ces vingt ans, le RBF a donné près de deux millions de dollars à la Société. En 1969, le Fonds a commencé à diriger son aide au département des Centres de la Nature de la National Audubon Society pour l’assistance éducative. Ceci incluait des publications, des centres de formation, des sessions de travail pour le grand public, et des programmes d’études environnementales pour les écoles élémentaires et les collèges. Ces programmes ont atteint des millions de jeunes gens. Au début des années 1970, l’Audubon Society, en compagnie du RBF et du grand public, a reconnu de manière croissante la complexité de la cause-à-effet dans le monde naturel et construit par l’Homme. En vertu de quoi, Audubon a commencé à changer son approche, depuis un simple conservationnisme [environnemental] et une observation vers une approche des systèmes écologiques interdépendants. La dernière subvention du RBF, en 1977, a permis à la Société d’évoluer et de réformer ses programmes éducatifs pour répondre et communiquer sur ces nouvelles compréhensions des questions environnementales. » Parmi les récipiendaires de la médaille Audubon figurent des noms célèbres : Maurice Strong, famille Rockefeller, Ted Turner, Walt Disney, Jimmy Carter, et le fondateur de la sociobiologie et du concept de biodiversité, Edward O. Wilson.

3 – Souligné par Delton Chen.

4 – Le site de GCR précise que cette idée a été nommément reprise dans The Ministry for the Future. Les thèses du livre, lit-on, ont été présentées entre autres à la London School of Economics – une création de la Société fabienne – par un certain Nick Robins. Robins est multi-casquettes. Il fut pendant quatre ans co-directeur d’un programme pour la finance durable au PNUE (Programme des Nations unies pour l’Environnement, fondé par Maurice Strong), a dirigé pendant sept ans le centre d’excellence sur le changement climatique chez HSBC, ou encore est membre depuis avril 2018 de Planet Tracker, un think tank qui « produit des analyses et des rapports pour aligner les marchés de capitaux avec les frontières planétaires ». Enfin, Nick Robins a déjà écrit deux articles pour le Forum de Davos.

5 –  Souligné par le GCR.

6 – Victoria Zelin, directrice du développement de Possible Planet, est une autre « amie » de GCR.

7 – Cette idée d’une proportion de Wilderness mondial de 50% est née en 1972, année du Sommet de Stockholm.

8The Ministry for the Future, format Kindle, emp.2550.

9Ibid., emp.2579.

10Ibid., emp.6931.

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